Être une personne neuroatypique, c’est comme avoir un cerveau en mode kaleidoscope : mille couleurs, mille idées, mille façons de voir le monde.
On ne parle pas d’un seul profil, mais d’un arc-en-ciel de profils, HPI, HPE, TDA/H, TSA, zèbres, multipotentiels… chacun avec ses forces, ses défis et sa manière unique de percevoir la vie. Derrière cette diversité, il y a les mêmes ingrédients, mais dosés différemment pour chacun.
Bien sûr, être atypique n’est pas tout rose. Ces mêmes curseurs qui font notre richesse peuvent parfois nous fatiguer, nous submerger ou nous isoler. Mais ils sont aussi la source de notre créativité, de notre sensibilité et de notre intuition, et c’est ce qui rend chaque atypique unique et précieux.
Tous les atypiques sont différents, et pourtant, ils partagent un point commun : une pensée arborescente, un mode de fonctionnement qui explore mille directions à la fois, tisse des liens invisibles entre les idées, saute d’un concept à l’autre et voit le monde en nuances infinies.
C’est cette capacité qui nous permet de passer d’une idée lumineuse à une autre, de ressentir profondément, et de créer des solutions et des œuvres originales. C’est aussi ce qui rend la vie des atypiques parfois intense, foisonnante… et un peu chaotique.
Je vis avec un cerveau feu d’artifice : vif, curieux, créatif… parfois distrait, souvent passionné.
Pendant longtemps, j’ai cru devoir rentrer dans le rang, masquer mes émotions ou mes idées trop nombreuses. Aujourd’hui, j’apprends à apprivoiser mon fonctionnement, à m’aimer telle que je suis et à m’affirmer pleinement.
Ces aspects font partie de ma richesse et nourrissent ma créativité, mon travail et ma capacité à accompagner les autres avec douceur, humour et bienveillance.